JEROME PELLERIN-MONCLER
Graphiste indépendant depuis 15 ans, je conçois mon métier et mon activité comme un artisan : mon savoir-faire et mon expérience sont mobilisés au cas par cas. Et parce que chaque dossier est différent et nécessite une réflexion adaptée, j’agis en « graphiste de terrain » et me déplace régulièrement au sein des structures et des équipes. Les meilleures réponses graphiques à apporter à une entreprise naissent toujours d’un échange nourri avec ceux qui la font vivre.
Au travers de supports multiples (dessins, compositions numériques, tatouages, costumes…), Jérôme Pellerin travaille le motif et l’ornement et explore notre patrimoine iconique. Du sacré aux super héros, du folklore aux contes de fées, c’est tout un imaginaire collectif qui se trouve convoqué et questionné dans une série de créations souvent joyeuses et parfois inquiétantes.
Chaque œuvre fait se côtoyer des mondes séparés : princes charmants et martyrs chrétiens se mêlent gaiement aux marins et aux Cowboys. Les compositions, étrangement familières, se révèlent progressivement parsemées de détails inattendus, grinçants ou ironiques. Autant de reflets amusés et queer d’un monde saturé d’images.
STEWOOD
Stewood est un artiste bordelais avec plusieurs cordes à son arc : Photographe, Plasticien, mais aussi auteur-interprète et réalisateur de vidéos clips.
Pour son travail de photographe Stewood adore le portrait et le nu (essentiellement masculin), sexy mais jamais vulgaire on y ressent toujours une spontanéité quand on regarde ses photos.
Ses inspirations viennent de l'adolescence, il est tombé en admiration devant les photos de grands photographes de mode Jean-Batiste Mondino entre autres, mais aussi des sublimes portraits de Peter Lindbergh, mais sa référence numéro un est Ellen Von Unwerth. Il admire son style unique qu'on reconnaît de suite sans avoir besoin de lire son nom au dessus de la photo.
« Elle magnifie tous ses modèles, les hommes, les femmes, des célébrités, des inconnus, j'adore tellement son noir et blanc, si léché, des fois si net et parfois si floue, mais qui dégage quand même quelque chose de beau et mystérieux, et puis ses contrastes appuyés et toujours très maîtrisé. »
Il collabore à plusieurs reprises avec le magazine LGBTQI+ FRIENDLY pour des éditos de nu masculin dont une de ses photos a fait la couverture. Il expose chez EKKO galerie à Bordeaux, ses photographies ainsi que son premier livre « Stewood et les Garçons » qui rassemble une période allant de 2013 à 2020 .
Il y expose aussi son travail de plasticiens au travers de collage qui font référence à la Pop Culture on y retrouve un patchwork d'icônes qui ont marquées plusieurs générations, il y ajoute des touches de peinture acrylique qui apportent une touche acidulée à son travail.
Auteur-interprète il a écrit et enregistré un EP et deux albums Studio, dont il réalise lui même ses clips. Stewood est un artiste définitivement POP où l'on se retrouve tous dans ses multiples travaux. Il vit et travaille à Bordeaux
PHILIPPE ACHERMANN
Philippe Achermann est né à Nice en 1968. Après avoir obtenu une maîtrise de japonais à Paris, il part en 1994 à Tokyo où il séjournera près de cinq ans. Au Japon, pays de Hokusai et d'Utamaro, la plupart des Japonais se sont essayé à la gravure sur bois, à l'école ou pour créer leurs cartes de vœux. C'est par curiosité que Philippe achète gouges et petites plaquettes de bois et réalise ses premières gravures sur bois, pas plus grandes que des boîtes d'allumettes. De retour en France, il poursuit sa découverte de la gravure sur bois aux Ateliers des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Cinq années durant, il s'exprime principalement avec de grands formats (30 x 50 cm) et commence à s'intéresser aux possibilités offertes par le pliage de ces grandes gravures en accordéon, livrets de 8 pages, etc. Depuis, il privilégie la création de séries thématiques qui lui permettent d'introduire des éléments narratifs et de jouer sur les variations. Depuis ses débuts en gravure, il utilise presque uniquement du papier japonais washi et du papier chinois heipi pizhi dont il apprécie la texture, la finesse et la légèreté. Les fibres végétales qui apparaissent dans certains de ces papiers traditionnels produisent parfois des imperfections lors de l'impression. Cela donne aux gravures de Philippe un côté « brut », « artisanal ». Jusqu'à présent, ses œuvres sont toujours monochromes. Là encore, par goût pour la simplicité et la sobriété. Au fil des années, Philippe a constitué un véritable bestiaire en gravures sur bois. Si le monde animal le fascine, les employés de bureau, hipsters et squelettes commencent à peupler ses créations.